Aujourd’hui, nous avons réalisé le vannage du grain du sarrasin. Cette opération consiste à retirer les impuretés qui se sont glissées dans le grain lors de la récolte.
Pour cela nous utilisons le tarare, ou vanneuse, ou moulin à venter ou encore traquinet. Cette machine aux multiples noms permet de remplacer le vannage manuel qui se faisait par jour de grand vent avec un van en jetant en l’air les grains pour les séparer des impuretés (balle). Le tarare tire son nom de l’onomatopée qui caractérise son bruit de fonctionnement (ta–ra–re). Il est apparu au début du xvIIe siècle aux Pays-Bas, il est constitué d’un ventilateur et de grilles, le tout étant actionné par une manivelle.
Ce fût une très belle journée. Sous un beau soleil, nous avons apprécié réaliser cette tâche physique, à l’odeur des moissons et à la musique du tarare. Ce n’était pas gagné d’avance, car le tarare n’avait pas tourné depuis bien des années. Quelques pièces étaient fortement endommagées. Il a donc fallu le rafistoler avec les moyens du bord. De plus la petite taille des grains de sarrasin ainsi que l’absence des grilles adaptées à ce type de graine à accentué la difficulté. Après plusieurs essais, nous avons réussi à sortir un grain propre. Là prochaine étape sera la réalisation de la farine de sarrasin.
Voici ci-dessous un schéma, pour ceux qui souhaitent comprendre le fonctionnement.
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